

Maraîchage manuel sur sol vivant.
Les enjeux
Viabilité économique tout en gardant nos valeurs écologiques et humaines.
Le contexte
Une production agricole de plus en plus industrielle s’est développée avec son lot d’effets néfastes : perte d’emplois, de savoir-faire, pollution CO2, perte de biodiversité, changement dans le paysage, dévalorisation (financière et morale) de l’activité productrice, santé des humains, … .
Dans le même mouvement, de nouvelles habitudes de consommation ont pris la place de la nourriture dévalorisant cette dernière, et par conséquent les personnes et les moyens qui en permettaient la production.
Un accès à la terre compliqué en Suisse, notamment pour les personnes non-issues de familles paysannes.






Les activités principales
Nous faisons principalement de la vente de légumes via des paniers. Nous vendons aussi à quelques restaurants et épiceries. La plupart des paniers sont livrés à vélo. Il est aussi possible d’avoir du pain bio local au levain et au feu de bois dans les paniers.
Les objectifs attendus
Réussir à construire un modèle d’agriculture manuel rémunérateur.
Le faire en collectif.
Participer à notre échelle à un changement sociétal qui fait plus de place à l’agriculture paysanne : ”L’agriculture paysanne permet à un maximum de paysannes et de paysans répartis sur tout le territoire de vivre décemment de leur métier, en produisant sur une ferme à taille humaine une alimentation saine et de qualité, accessible à tous et toutes, sans remettre en cause les ressources naturelles de demain. Elle participe avec les citoyennes et les citoyens à rendre le milieu rural vivant et à préserver un cadre de vie apprécié par toutes et tous.”
Les développements à venir
- Augmentation de la surface cultivée.
- Consolidation et pérennisation de l’équipe de la microferme et du fonctionnement horizontal.
- Amélioration de l’infrastructure.
- Plantation d’arbres et de vivaces.
- Développement des stratégies de fertilisation internes à la microferme ainsi que de la biodiversité du sous-sol et du sur-sol.
- Accès à de nouveaux terrains/infrastructures afin de développer et de pérenniser encore le projet.
À l’Ortie, nous valorisons l’agriculture manuelle pour réduire notre dépendance au pétrole, limiter le travail du sol et favoriser notre résilience et autonomie. Associée aux pratiques agroécologiques du MSV “Maraichage sur sol vivant” et à l’absence d’intrants chimiques, elle contribue positivement à la vie du sol, au stockage du carbone et à la diminution de nos besoins en eau. Grâce à la précision et la souplesse du travail humain, chaque mètre carré cultivé est optimisé, et une plus grande part du chiffre d’affaires est dédiée à la création d’emplois. Cette manière de travailler est compréhensible, accessible et favorise la participation de chacun.e. Le système contractuel et saisonnier permet de sortir des dynamiques de marché et nous livrons de nombreux paniers en vélo. Rejoindre l’Ortie c’est permettre l’existence de ce modèle agricole écologique, humain, productif et innovant.
Microferme de L’Ortie : https://ortie-microferme.ch/
